Nos forêts intérieures
31 décembre 2020
Critique par Amélie Jetté
Ce roman nous entraîne dans la quête identitaire de Nathalie, désormais maman, ayant soif de liberté et de retour aux sources, cherchant à se rapprocher de ses racines et de la forêt où elle a grandi.
Au gré d’allers-retours entre l’enfance et l’âge adulte, j’ai été enveloppée par plusieurs références me rappelant ma propre enfance.
Ce livre est une ode au bois, à la nature, à la vastitude du territoire; au legs de la famille et de l’enfance; aux cousins et aux cousines souvent côtoyés à cette époque apparaissant désormais si lointaine de notre jeunesse où les rassemblements en famille élargie et nombreuse étaient habitude. Il pose un regard sur ces premières amitiés qui nous forgent, qui évoluent et se transforment au fil de nos vies.
Un premier roman franchement réussi qui m’a touchée, m’a fait sourire et a fait vibrer ma fibre nostalgique.
La magnifique couverture (illustration de Jennie Ekström, déposée tout en douceur sur fond blanc) et le format des livres du Marchand de feuilles, que j’aime toujours beaucoup, font de cette oeuvre, en plus d’un très bon roman, un très bel objet.
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