Les gagnants et gagnantes du concours Jeunes auteurs, à vos crayons ! vivent des événements dont ils se rappelleront longtemps ! Pour souligner les 30 ans du concours, l’équipe du Salon du livre a recueilli 30 témoignages de leur expérience.
En voici des extraits…

« Le concours a sans aucun doute changé ma vie. La première fois que j’ai gagné, j’étais au primaire et je ne savais pas vraiment dans quoi j’avais du talent. J’aimais plein de choses, comme tous les enfants, mais rien ne ressemblait à une vraie passion. Tout a changé lorsque j’ai vu Sylvie Marcoux entrer dans ma salle de classe avec Philippe Béha : un moment dont je vais me souvenir toute ma vie. […] Cette année avec la pandémie, lorsque j’ai gagné, cela a été comme un baume sur mon cœur et ça m’a vraiment fait du bien. »

Éva Lalancette

« C’était le premier concours d’écriture auquel je participais, et cela m’a encouragée à participer plus tard à d’autres concours […]. Cela m’a aussi donné des contacts dans le milieu du livre, qui m’ont permis plus tard de me joindre au jury des Prix littéraires du Salon du livre et d’animer des entrevues en direct durant le Salon. […]
Je travaille en ce moment à la rédaction de ma thèse de doctorat en communication publique à l’Université Laval. J’espère travailler en tant que conseillère en communication une fois ma thèse terminée. »

Anne-Sophie Gobeil

« Je garde de précieux souvenirs du concours. Je me souviens de la générosité de Robert Soulières, de Tristan Demers et de plusieurs autres auteur.e.s, qui prenaient le temps de parler avec moi sans m’infantiliser.
Je me souviens du directeur du Salon à cette époque, qui m’aidait à sentir comment la lecture et l’écriture forment une communauté, une collectivité d’amoureux des mots, dont je prenais grand plaisir à faire partie. Le Salon du livre a contribué à me faire comprendre comment la lecture et l’écriture sont précieuses, et comment elles nous aident à être ensemble. […]
Mais je me souviens surtout d’avoir entendu qu’on aimait mes histoires, des histoires que j’avais écrites en m’appuyant sur ma sensibilité. Et c’est ce contact avec ma sensibilité que le Salon du livre a valorisé, en m’offrant de la reconnaissance. Je suis maintenant psychologue et Je prends encore un grand plaisir à écrire… »

Annie Ferland

« Je suis bien contente que vous souligniez la pertinence et la pérennité de ce concours. Me rappeler cet événement me fait chaud au coeur. Le concours m’a apporté de la confiance et de la fierté. Il m’a donné encore plus le goût de lire ! […]
Suite à cette réussite du concours, j’avais interrogé l’auteure Charlotte Gingras. J’avais carrément le trac avant d’entrer sur scène. […] Quelques minutes avant donc, j’ai échappé tous mes cartons au sol, emmêlant l’ordre précieusement choisi de mes questions. J’étais figée, par chance que mes parents étaient proactifs et ont remis le tout en ordre ! Après mon entrevue, l’animatrice de Radio-Canada a déclaré que Denise Bombardier pouvait prendre sa retraite en paix ! Merci de motiver et d’inspirer les jeunes à lire et écrire ! »

Janie Provencher

« Jeune, je voyais mes amis gagner des médailles sportives alors que je ne pratiquais aucun sport de compétition. Dès le moment où on a annoncé ma première victoire au concours, un énorme sentiment de fierté m’a envahie. C’était ma première victoire, celle que j’ai savouré très longtemps et dont je continue d’être fière aujourd’hui. »

Anne-Sophie Prévost

« Ce concours m’a donné de la confiance en moi et de la fierté. Il m’a donné une envie de continuer encore plus à écrire et m’a donné de la joie en temps de coronavirus. J’ai particulièrement aimé le fait que Mme Marcoux soit venue CHEZ MOI pour me donner des livres. Un peu avant son arrivée, ma mère avait préparé un punch aux fruits et je trouvais ça bizarre. »

Jérémie Goulet

« J’étais une adolescente timide et complexée, j’ai participé au concours “Lettre à un auteur qui a changé ma vie” sans trop y penser, parce que le thème m’inspirait… Et un beau jour, Dominique Demers est entrée dans ma classe, accompagnée d’un caméraman et d’une énorme boîte blanche. Elle a dit à mon groupe qu’une personne dans la classe avait gagné un prix pour un texte… Et toute ma classe s’est immédiatement retournée vers moi.
Obtenir les félicitations de Dominique Demers, l’approbation du Salon du livre, la confirmation que j’avais du talent pour écrire, et bien sûr cette boîte énorme de livres neufs qui représentait un trésor incommensurable était surréel, mais ce qui m’a le plus touché, ça a été cet instant.
Dans cette classe où je me sentais à part, dans cette période de ma vie où je peinais à trouver ma propre valeur, vingt-cinq élèves se sont immédiatement tournés vers moi, le sourire au bec. Ils n’étaient pas tous mes amis, mais ils savaient tous que j’écrivais. Et ils ne doutaient pas que j’écrivais assez bien pour gagner un prix. La fierté de la victoire m’a été précieuse, mais cette soudaine impression d’avoir ma place parmi les autres, différente mais digne de valeur, a été le plus grand changement… »

Marianne Lachance

« Grâce à ce concours, ma curiosité pour la littérature s’est grandement éveillée.
L’auteur qui parraine le concours prend le temps d’échanger avec les lauréats. De telles rencontres sont marquantes et inspirantes. La liste des auteurs que j’ai alors découverts est longue. […] Selon moi, écrire est, et sera toujours, un grand plaisir. Cette activité permet de me changer les idées, de me soustraire du stress et des tracas de la vie. Elle me permet également de réfléchir, de me questionner.
En 2012, j’ai participé aux Clips des lecteurs en interrogeant l’auteure Isabelle Larouche. Depuis ce temps, une belle complicité s’est développée entre elle et moi. […] Elle fait partie des moments importants de ma vie. »

Virginie Houle

« Lorsque les lauréats sont sélectionnés, les organisateurs du concours se rendent dans leurs écoles pour annoncer la bonne nouvelle. C’est un beau moment. On prend des photos, puis on nous remet un superbe prix : une grosse boîte remplie de livres choisis en fonction de nos goûts. À la fin de la journée, je me suis retrouvée avec ma grosse boîte de livres à transporter à la maison, en plus de mon sac à dos. En marchant, le poids de la boîte se faisait sentir. Je prenais des pauses […]. Je me demande si des gens de mon quartier m’ont vu cette journée-là, assise sur ma boîte devant leur maison. »

Kim Kowtaluk

« En plus d’avoir été une superbe expérience à vivre, ce concours m’a apporté énormément au niveau personnel […]. Un an plus tard, je publiais mon premier roman aux Éditions AdA. Grâce à ce premier livre, j’ai été contacté par quelques écoles afin d’aller donner des conférences pour présenter mon parcours et je dois dire que ce fut une expérience merveilleuse. […] C’est là que toutes les barrières sont tombées pour moi et que j’ai compris que je pouvais accomplir ce que je voulais dans la vie, que rien n’était inaccessible, qu’il suffisait de travailler fort comme d’autres l’ont fait avant moi. »

Dany Hudon

« J’ai gagné le concours il y a presque 25 ans et je m’en souviens parfaitement. J’étais tellement fière ! On était invité au Gala du Livre. C’était très impressionnant ! Pour moi, c’était encore plus important que mon bal de finissant. »

Valérie Tremblay

« Ce concours m’a redonné confiance en mes capacités à écrire de belles choses. […] Merci à tous ceux qui étaient là pour m’épauler et qui m’ont, en un sens, permis de gagner cette année. J’espère vous avoir rendus fière parce que moi, je le suis. »

Marisol Gonzalez-Gagné

« L’adolescence n’est pas toujours une période facile à vivre pour les jeunes. L’écriture et la lecture étaient alors un refuge, et le seront toujours. […]
Gagner le concours a été une des raisons qui m’ont convaincue de poursuivre mes études en littérature. Également, comme j’avais remporté un prix, on m’a offert d’être membre du jury pour le prix littéraire Jeunesse du Salon du livre pendant quelques années. Ce fut une très belle expérience ! Après mon baccalauréat et ma maîtrise en Études littéraires, j’ai travaillé comme correctrice d’épreuves pour une maison d’édition québécoise. Je travaille maintenant comme conseillère en communication pour le gouvernement du Québec. »

Catherine Vallée-Dumas

« Même si, aujourd’hui, repenser au texte que j’ai écris pour le concours me fait grincher des dents, je ne peux pas nier que d’être lauréate m’a donné l’impulsion nécessaire pour considérer l’écriture sérieusement, ce qui m’a amenée là où je suis en ce moment. L’an dernier, j’ai fait le choix de retourner aux études, en création littéraire […]. Ce que je pensais être une pause d’un an de mon travail en enseignement va finalement se prolonger pour probablement finir en maîtrise. Tout ça parce que j’ai écouté la petite voix dans ma tête qui me disait, et si tu te donnais une chance d’aller au bout de ton désir d’écrire ? Je suis contente de l’avoir écoutée, de m’être écoutée. »

Marilou LeBel Dupuis

« Le concours a été, pour moi, le début d’une belle histoire. Il m’a permis de croire en moi et en mon talent […]. Dans tout ce que j’ai fait par la suite, j’ai utilisé mon amour pour les mots et ma facilité à jouer avec ceux-ci comme mon plus grand atout.
Quand j’ai écrit ce texte, j’étais une petite fille qui racontait le jour où elle apprenait qu’elle avait le cancer, mais vraiment, elle racontait le début du plus gros combat de sa vie. »

Justine Tremblay

« Grâce au concours, j’ai été encouragée à me dépasser et à oser ! J’ai eu la piqûre pour l’écriture et une énorme vague de confiance en moi suite à ce succès. […] Peu de temps après le Salon du livre, il y a eu une tragédie dans ma famille. Des changements impensables ont eu lieu dans ma vie, mais ce qui m’a aidé à tenir bon fut la lecture et cette reconnaissance qui m’a prouvé que j’étais capable de belles choses. […] Merci ! J’espère que le concours perdura encore longtemps, oserais-je dire, à jamais. »

Judy B. Tremblay

« Ce concours m’a révélé à moi-même si j’ose dire, puisqu’il m’a appris que je pouvais parler des livres que j’aime et être entendue, et c’est encore ce que je fais à ce jour comme attachée de presse. »

Marianne Villeneuve

« Le concours a contribué à ma confiance en moi. Il m’a permis de me voir en tant qu’écrivain, personne qui a une vision et un point de vue, en dehors de la salle de classe… »

Guillaume Fecteau

« Le texte que j’ai écrit pour ma quatrième participation (en secondaire 3) a été, je crois, l’étincelle qui m’a amenée à plonger dans l’écriture d’un vrai roman trois ans plus tard. Sans le concours, je ne sais sincèrement pas si je serais devenue une auteure. C’est donc dire que mes participations ont eu un impact majeur pour moi. […] Merci encore au Salon d’avoir organisé, et de continuer à organiser, ce merveilleux concours ! »

Rachel Gilbert

« Je me rappelle avoir été très surprise et fière d’avoir gagné ! Je m’étais sentie spéciale, cette année-là, en me rendant au Salon du livre. […] Je me souviens que c’est la ministre de la Culture de l’époque qui m’avait remis mon prix, Mme Louise Beaudoin. Je l’avais fait signer dans un petit carnet pour conserver son autographe. Aujourd’hui, je ne suis pas devenue une auteure, mais j’ai rédigé une thèse de doctorat ! »

Caroline Ouellet

« Ce concours m’a donné confiance en mes capacités d’écrivaine. J’ai vu qu’on appréciait mon écriture, et ça m’a donné envie de continuer. […] Si j’écris encore ? Bien sur ! L’an prochain, je vais en Études littéraires françaises à l’UQAC. Écrire est ma passion. Je n’ai jamais abandonné. »

Mégan Guillemette

« Pour moi, le souvenir du concours, c’est celui du temps où écrire était cette activité encore toute simple. Il s’agissait d’inventer une histoire intéressante, que j’aurais du plaisir à écrire, et peut-être d’autres trouveraient amusante à lire… »

Benoit Allard

« Ce concours m’a fait apprendre ce qu’est l’écriture, il m’a fait découvrir mon style et toutes les vertus que peut nous procurer quelque chose dans lequel nous nous trouvons bien. […] Le concours est une opportunité d’apprentissage unique aux élèves et je leurs souhaite à tous de découvrir la raison pour laquelle il est toujours en vigueur après 30 ans ! »

Marilou Théberge

« J’écrivais beaucoup quand j’étais jeune et je rêvais de devenir écrivaine. Le concours m’a beaucoup encouragé. Il m’a apporté un grand sentiment de fierté et m’a motivé à continuer à écrire puisqu’il m’a donné confiance en mes talents d’écriture et m’a prouvé que j’avais un certain potentiel. »

Ann-Laurie Lapointe

« Le concours a fait accroître l’amour que j’éprouvais envers l’écriture, m’aidant ainsi à m’orienter lors de mon choix de carrière. »

Jessica Harvey

« Le concours m’a permis de plonger dans un univers comme dans un rêve que je mets sur papier… »

Myrika Roy

« Le concours permet de stimuler notre imagination […] et d’apporter un sentiment de fierté et de réussite (en gagnant ou pas). Il m’a définitivement donné un petit ″boost″ de confiance en moi. […] Je me souviens très bien d’avoir interviewé (très nerveusement) Yvon Brochu. »

Richard Gravel

« Le concours m’a apporté beaucoup plus de confiance en moi. Il m’a permis de pleinement prendre conscience de mes capacités. […] J’écris encore et les productions écrites m’apportent beaucoup de plaisir. J’aime toujours partager mes idées et mes points de vue sur papier. »

Mégan Tremblay

« Ce concours m’a aidé à développer ma créativité. Il m’a permis de travailler sur un projet personnel avec détermination où je n’avais pour outils que mon imagination. Grâce à ça, j’ai réussi à me surpasser et ça a beaucoup augmenté ma confiance en moi. […] Une chose est sûre, je ne cesserai jamais d’écrire… »

Amélie Courchesne

« En 2018, j’ai gagné le prix Or de la 27e édition. J’ai donc remporté environ 40 livres. De plus, j’ai pu rencontrer la marraine du concours Rose-Line Brasset, une auteure que j’aime et que j’admire beaucoup. Ce fut une très belle expérience. Je suis heureuse et fière d’avoir eu la chance de figurer parmi les gagnants… »

Amélia Côté