Marie-moi, Peter Pan

20 novembre 2021

Critique par Isabelle Blier

Élizabeth apprend qu’elle est atteinte d’une maladie dégénérative, le BAN, «la maladie de la boule à neige». C’est incurable.

Je m’attendais à faire la connaissance d’une Élizabeth hypersensible et larmoyante; j’ai plutôt trouvé une femme forte et un brin insouciante.

Qui penserait à engager un tueur à gages pour orchestrer sa propre mort, quand le temps sera venu? Élizabeth. Pour pouvoir profiter du temps qu’il lui reste, pour soulager son Robin et leurs enfants d’un lourd fardeau. Pour que sa grande amie Doriane dite Dorignal profite de la vie sans se soucier de la fin. Des personnages tantôt légers, tantôt intenses, jamais plats.

Dans une langue très proche de l’oralité, l’auteure nous plonge dans l’univers d’une femme qui se sait condamnée, mais qui est bien résolue à saisir chaque instant de répit que son corps lui offre.

Une façon originale d’aborder une thématique sombre sans tomber dans les clichés ou le drame. J’ai bien aimé!

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