Le passeur
02 novembre 2020
Critique par Alban Gougerot
Jonas a 11 ans. Il se trouve dans un monde futuriste qui semble, aux premières pages, être un havre de paix : plus de guerres, plus de famine, plus d’inégalités… Ce monde comporte une multitude de lois, certaines plus insolites que d’autres. Dans ce monde, la couleur et l’amour n’existent pas. Il n’y a que la monotonie : tout ce qui se passe y est prévisible et sans surprise. Toutefois, lorsqu’un individu est trop vieux, né avec une malformation quelconque ou enfreint une loi grave, il est « élargi ». Personne ne sait ce que ça signifie…
Dans ce monde, les enfants se font attribuer leur métier au sein de la communauté à l’âge de 12 ans. Jonas est sur le point de recevoir son attribution, sans se douter qu’il sort du lot, qu’il a été désigné pour une tâche bien spéciale…
Ce livre est froid. Littéralement. En le lisant, j’avais froid, je devais tout le temps m’envelopper d’une couverture! C’est l’ambiance du livre : froide. Ce monde futuriste aux multiples lois est très marquant. Comme je l’ai dit, on pense que c’est un havre de paix au tout début, mais plus on avance dans le scénario hors du commun, plus on se rend compte que cette apparence paisible cache une tout autre nature…
Le livre est écrit à la troisième personne. Toutefois, on voit le monde à travers les yeux de Jonas. Ce style d’écriture me plaît énormément. Les mots sont choisis avec soin; chaque phrase nous donne envie d’en savoir plus, sans parler de l’ambiance, qui est comme je n’en avais jamais vu. Un livre dystopique qui dépasse grandement mes attentes!
En conclusion, je dois avouer ne pas être un amateur de science-fiction, que ce soit dans les films ou dans les romans. Malgré tout, je dois dire que Le passeur est le meilleur livre du genre que j’ai lu. Je le recommande à quelqu’un qui cherche un roman fantastique assez léger, mais qui est prêt à être surpris. J’espère que vous l’aimerez autant que moi!
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