Le crime de l’Orient-Express

11 juin 2021

Critique par Julien Renaud

Entre deux (ou douze) lectures contemporaines, j’ai décidé de me plonger dans un roman policier classique de la grande Agatha Christie. Et je n’ai pas regretté mon choix, éprouvant un grand plaisir à essayer de devancer l’enquêteur Hercules Poirot pour identifier le ou les responsables.

L’assassinat est commis à bord de l’Orient-Express, un train de luxe qui traverse l’Europe. Embarqué grâce à un concours de circonstances, le célèbre détective belge est vite mandaté par le directeur de la Compagnie internationale des Wagons-Lits pour résoudre le crime, alors que le train est arrêté en raison d’une importante chute de neige en Yougoslavie. Il découvrira rapidement que la victime est l’assassin de la petite Daisy Armstrong, un crime ayant fait les manchettes aux États-Unis, et que l’homme se savait menacé. Il rencontre à tour de rôle les douze passagers, de nationalités et de statuts différents, de même que les membres d’équipage. Poirot mène son enquête avec peu de moyens, mais un flair qui ne s’enseigne pas.

Le roman se consomme d’un trait et ne déraille à aucun moment dans des détails futiles. La lecture est fluide et instinctive. Agatha Christie n’est pas une grande pour rien; elle maîtrisait son art mieux que quiconque.

Comme lecteur, je me suis senti en pleine séance de meurtre et mystère, relisant parfois certains passages à la quête d’une contradiction révélatrice et analysant les résumés que produit l’enquêteur avec grande attention.

Un bouton, un cure-pipe, un foulard, une robe de chambre, une lettre de menaces, un mensonge, un motif, un lien; tout est à considérer dans ce casse-tête qu’on se plaît à faire et à refaire! Qui du secrétaire, du valet de chambre, de la princesse russe, de la comtesse, du colonel, du détective privé ou de la femme de chambre se cache derrière ce crime? Bonne enquête!

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