François Kearney
François Kearney est un pur inconnu. Inutile pour lui d’étaler ses exploits pour flasher, même Google n’a que très peu de choses à dire à son sujet (si ce n’est qu’il s’intéresse à la musique, qu’il pratique le water-polo et qu’il a passé des décennies à jouer au baseball). Alors que ses collègues peuvent se servir de leurs anciennes publications pour promouvoir l’arrivée d’un nouveau roman, Kearney est littérairement vierge (du moins, sous ce nom de plume, car il a déjà sévi sous divers pseudonymes). Impossible de feindre qu’il a déjà partagé sa passion de la littérature comme professeur dans des universités de renom, Kearney, après avoir été entraîneur, plongeur, sauveteur, siphonneur d’aluminium, vendeur de disques, DJ (le terme « metteux de tounes » serait plus approprié) et travailleur de rue, gagne maintenant sa vie comme enseignant en adaptation scolaire auprès d’ados à qui il n’a pas à transmettre son enthousiasme concernant l’usage de notes de bas de page (passion qu’il partage avec ses autres lubies : la bouffe palestinienne, la cueillette de champignons et la vidéo du Belge qui a démoli la mauvaise petite maison blanche). L’écriture de Pénélope trouvera un titre a débuté sur les rives du Mékong et s’est achevée en bordures (si le terme « bordures » accepte que ce soit dans un rayon d’environ 3km) de celles du St-Laurent, dans son Charlevoix d’adoption (après avoir vécu vingt-trois ans au Saguenay, deux ans à Québec, un an à Trois-Rivières, six mois en Mauritanie et deux mois en Indonésie).
Séances de dédicaces
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Dédicaces | François Kearney
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