Sans la peau

12 juillet 2021

Critique par Isabelle Blier

Quel plaisir de retrouver la plume de Steve Laflamme, de retrouver son Xavier Martel!

Dans ce troisième tome, le détective privé doit affronter la mafia russe, à la demande de la GRC. Comme toujours, les choses ne se passent pas comme prévu.

Encore une fois, l’auteur s’est très bien documenté pour nous entraîner dans cet univers sombre, sans que ce soit lourd pour le lecteur. Trahison, trafic humain, armes, drogue et soif de pouvoir ne sont que quelques-uns des thèmes qui composent ce nouvel épisode de la série. L’amitié et la famille occupent également une place importante dans ce roman.

« Xavier Martel, lui, était un type bien. Et les types bien regardent les choses en face, sans faire semblant d’être au-dessus de la mêlée et de n’avoir éliminé qu’une coquerelle nuisible de plus sur leur route. Les types bien sont conscients d’avoir pris une vie, ils portent à jamais la signification de leur geste, comme un tatouage sur leur âme. Ils acceptent ce linceul sombre qui se dépose sur eux après qu’ils ont sommé la mort de se montrer. »

Truffé de clins d’oeil, dont un fort sympathique à Barbe Bleue, je suis passée par toute la gamme des émotions pendant ma lecture.

Un texte rythmé et percutant où les fantômes de Xavier resurgissent pour brouiller les pistes. Le passé du détective s’éclaircit et ajoute encore plus de saveur à l’histoire. J’ai adoré!

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