No Home
02 février 2021
Critique par Amélie Jetté
Encore une fois, je suis tombée sous le charme de l’écriture d’une autrice d’origine africaine – après Chimamanda Ngozi Adachie, Chinelo Okparanta et Neata Umubyeyi Mairesse.
En Afrique puis aux États-Unis, d’abord sur fond d’esclavage et de sécession, jusqu’aux années 2000, on suit la descendance de deux demi-soeurs qui ne se connaissent pas, Effia et Esi, nées en Côte-de-l’Or durant la deuxième moitié du 18e siècle.
C’est captivant, et chaque chapitre est uni aux précédents par le fil des générations et présente un nouveau personnage.
Si j’ai parfois été confuse devant cet arbre généalogique imposant et ai souvent regretté de ne pas avoir fait d’organigramme dès les premiers chapitres, c’est surtout parce qu’après l’avoir aperçu à la page 11 en début de lecture, j’ai complètement oublié l’existence de ce précieux arbre d’emblée présenté par l’autrice!
Si vous vous lancez dans la lecture de cet excellent roman, dont j’ai d’abord entendu parler parce que l’équipe de Plus on est de fous, plus on lit l’a classé dans son palmarès des romans étrangers de la première décennie du 21e siècle, gardez la page 11 en tête, annotez-la et retournez-y souvent!
Note | No Home est le titre qui a été retenu pour cette traduction française du roman Homegoing.
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