L’orangeraie

30 juillet 2022

Critique par Patricia Rainville

Honte à moi, je n’avais encore jamais lu «L’orangeraie» de l’auteur et dramaturge chicoutimien Larry Tremblay. Lauréat de 17 prix internationaux, du Prix des libraires du Québec et de celui des collégiens, L’orangeraie est sans doute un incontournable à posséder dans sa bibliothèque. Un classique contemporain.
 
J’avais pourtant déjà lu – et beaucoup apprécié – du Larry Tremblay, notamment Le deuxième mari, mais L’orangeraie est ce genre de roman qui nous marque et nous bouleverse profondément. Qui secoue nos valeurs, qui force le lecteur à la réflexion.
 
Il raconte l’histoire de deux petits garçons de 9 ans, Aziz et Amed, qui, dans un pays déchiré par la guerre, mais qui n’est jamais explicitement nommé, seront confrontés à un choix qui scellera leur destin et celui de leur famille. Un choix qui secouera le lecteur, comme je l’ai été moi-même.
 
L’écriture de Larry Tremblay est d’une beauté et d’une précision remarquable. Cet auteur est capable de transporter le lecteur dans son univers, sans devoir jeter les bases spatio-temporelles du récit, ce qui me surprend chaque fois. L’époque et le lieu précis n’y sont pas écrits noir sur blanc, comme c’était le cas dans Le deuxième mari, mais bien que ça pourrait être le cas – pour moi, du moins –, ça ne freine en rien le rythme de l’histoire. On devine, on imagine.
 
Je suis finalement contente de ne pas avoir lu L’orangeraie au moment de sa sortie. Ça m’a permis de le lire aujourd’hui et d’en apprécier chaque mot, chaque phrase, sans attentes et sans parti pris. Vraiment, j’ai adoré.
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