Les platanes d’Istanbul
29 mars 2021
Critique par Amélie Jetté
Les dessins, la mise en page, la police d’écriture, l’embossage, les couleurs et les insertions font d’abord de ce livre un magnifique objet.
Quelque part entre le journal personnel et la chronique d’exil, l’auteure y raconte son nouveau quotidien d’expatriée dans la gigantesque métropole turque, hors des sentiers empruntés.
Un livre doux et enveloppant sur les racines, l’amitié et les relations avec les absents, les amis, la famille, les étrangers, les voisins, les marchands, les visiteurs.
Un livre sur la solitude dans une ville inconnue, puis sur la naissance d’amitiés féminines et le parcours entre les classes, les origines, les quartiers et le contexte sociopolitique.
Un hommage aux femmes rencontrées, dans une langue teintée de poésie et de sensibilité.
Un gros coup de coeur pour l’entièreté de cette oeuvre, fond et forme – jusqu’aux notes en bas de page qui sont justes et ajoutent.
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