Les été souterrains
22 mai 2021
Critique par Amélie Jetté
Monologue théâtral écrit par Steve Gagnon, dramaturge d’exception, pour Guylaine Tremblay, après qu’elle ait mentionné en entrevue n’avoir encore jamais eu la chance de jouer en solo au théâtre.
Une enseignante de littérature libre, assumée, intellectuelle, indélicate, «impudique du corps mais pudique du coeur» savoure ses étés avec des amis dans une maison de Provence, l’un des deux temps de sa vie où la pièce nous mène à sa rencontre. Un texte d’une grande beauté, lucide, évocateur, poignant, émouvant, poétique, bouleversant, vibrant, où cette femme parle d’amitié, de solitude, de souvenir, d’amour, de rapport mère-fille, de conviction, de mémoire, de maladie. Et de parole, de fondamentale parole.
J’ai eu cet élan spontané qui m’est rare d’annoter, de souligner, de faire des allers-retours, de surligner, de dessiner, de corner des pages: je voulais tout garder de ces mots.
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