Les aventures de Radisson: l’enfer ne brûle pas

25 mars 2021

Critique par Alban Gougerot

Dans notre culture, il existe un personnage qui a joué un rôle important dans l’histoire du Québec, bien que peu de personnes ne connaissent ne serait-ce que son nom. Pourtant, sa vie vaut la peine d’être racontée. Pierre-Esprit Radisson a non seulement été l’un des premiers coureurs des bois, mais il a aussi été un Iroquois, de même qu’un Anglais! Martin Fournier nous a concocté un roman magique, dont on ne peut détourner les yeux, qui raconte la première des aventures de Radisson.

Radisson, un Parisien de 15 ans, vient tout juste de déménager à Trois-Rivières. Cependant, il s’y ennuie assez rapidement et part à la chasse loin du village. Il est alors victime d’une embuscade iroquoise. Il se réveille dans leur village et apprend que ceux-ci l’ont exploré et qu’ils pensent qu’il pourrait remplacer leur défunt frère. Radisson devient alors Orinha, et nous avons l’occasion d’apercevoir de ses yeux cet univers qui est complètement différent du sien. Il devra apprendre à se familiariser avec la culture de sa nouvelle famille, faire honneur à son clan et défendre sa nouvelle nation, dans un récit dont on ne se lasse jamais.

Ce roman est merveilleusement bien écrit. On est immédiatement transporté dans une autre époque. Le livre nous donne aussi l’occasion d’en savoir plus sur les coutumes et les habitudes des Iroquois, à qui nous nous attachons progressivement au fur et à mesure que le récit avance. C’est comme si cet univers était différent du nôtre. Le rendu est formidable, et on voit clairement que Radisson est partagé entre ses deux familles, française et iroquoise, ce qui accentue le sentiment de nouveauté.

En conclusion, Les aventures de Radisson: l’enfer ne brûle pas est un roman passionnant, à ne pas manquer si vous êtes un amateur de littérature historique.

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