L’ami imaginaire
31 octobre 2020
Critique par Alban Gougerot
Christopher a 7 ans. Sa mère et lui déménagent pour la troisième fois, car cette dernière cherche à fuir un ancien petit ami violent. Ce sont des gens très pauvres, mais qui ont beaucoup d’affection l’un pour l’autre. Un peu après son déménagement, Christopher disparaît. Six jours s’écoulent avant qu’on ne le retrouve. Quelque chose émerge alors chez lui, quelque chose de terrifiant. L’enfant découvre une vision du monde qu’il n’avait jamais vue auparavant…
Des romans d’horreur semi-fantastiques, j’en ai lu beaucoup. Toutefois, aucun n’était aussi marquant et perturbant que L’ami imaginaire. Chaque personnage possède une histoire, qui, au fil du livre, apporte du sens aux phénomènes étranges. Christopher est un personnage intrigant, attachant et très perspicace. Avec l’aide de celui qu’il appelle le « gentil monsieur », il découvre un monde éloigné de la réalité, un monde qui ne devrait pas exister. Un monde horrible.
Un roman horriblement bien écrit, avec beaucoup de détails passionnants et une intrigue palpitante. Sans rire, aux 100 premières pages, je n’avais aucune idée de comment le livre pourrait se terminer, comment l’auteur réussirait à désamorcer une bombe qu’il avait lui-même enclenchée. Il faut dire que je n’ai pas été déçu!
En conclusion, ce livre est parfait pour toutes les personnes ayant une imagination débordante, car si vous en avez une, vous aurez beaucoup de plaisir à lire ce roman. Peut-être que je me trompe et que c’est un défaut? Car, qui sait, vos nuits seront peut-être remplies de cauchemars…
Une dernière chose: suivez le conseil écrit sur la couverture : «À lire les lumières allumées.»
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