Casa de la danza

27 avril 2021

Critique par Cynthia Jobin

Le récit débute à Cuba, en 1958, avec Francis et Alicia, deux personnages qui font passer le bonheur des autres avant le leur. Alicia est une femme déterminée dans tout ce qu’elle entreprend, et ce, depuis sa tendre enfance. La danse est sa passion: elle bouge au rythme de la musique pour se sentir vivante. Célia, sa mère, est d’une grande sagesse. Elle est une amoureuse dévouée ainsi qu’une mère et grand-mère affectueuse et chaleureuse. Elle transmet de merveilleux apprentissages et de belles valeurs à sa descendance.

Ces deux femmes sont si attachantes que j’aurais aimé les côtoyer au quotidien. À défaut de pouvoir le faire, je leur ai ouvert mon coeur et j’ai laissé leur histoire m’accompagner. Il faut du cran, un grand don de soi et une dévotion incommensurable pour se séparer volontairement de ses proches pour leur offrir un avenir meilleur. Le récit de cette famille, quoique parfois douloureux, est si émouvant. De son côté, Francis est quelqu’un d’extraordinairement généreux. Quant à Maria, la fille d’Alicia, elle est une petite étoile que l’on voit grandir et s’épanouir sous nos yeux. J’espère conserver en moi une parcelle de chacun d’entre eux encore un bon moment.

Il n’y a pas vraiment d’action ni de rebondissements dans ce roman, mais on n’en a pas besoin à cause de l’ambiance recréée par l’auteur. Les descriptions des lieux, des sons et des odeurs, ainsi que les sentiments des personnages remplissent toute la place. Dominique Hudson a su concevoir un univers dans lequel on s’imprègne de la culture cubaine, de l’histoire politique et de la musique. Ce bouquin m’a définitivement chavirée et transportée.

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